« Si le Hamas ne libère pas les otages et ne se démilitarise, Gaza sera détruite » — Katz durcit le ton alors que l’offensive s’intensifie

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Face à l’échec des négociations sur les otages et à une offensive terrestre qui entre dans une phase décisive, le ministre de la Défense Israël Katz a lancé un ultimatum sans ambiguïté : si le Hamas ne restitue pas immédiatement les captifs et ne renonce pas à ses armes, Israël intensifiera ses opérations jusqu’à l’anéantissement des infrastructures terroristes dans la bande de Gaza. Sa mise en garde, formulée lors d’une visite aux unités engagées dans Gaza City, marque un tournant politique et militaire. (Reuters)

Les faits — Ce mardi, l’armée israélienne a lancé la phase majeure de sa manœuvre terrestre à Gaza City, mobilisant divisions et blindés pour neutraliser les dernières poches de résistance du Hamas. Les autorités militaires estiment qu’entre 2 000 et 3 000 combattants ennemis s’accrochent encore à la ville, et Tsahal affirme contrôler désormais une large portion du territoire de l’enclave après une série d’opérations combinées. L’offensive a provoqué un exode massif : des centaines de milliers d’habitants ont quitté la zone urbaine vers le sud. (Reuters)

La sortie de Katz — En visitant l’unité 162 engagée dans les manœuvres, Israël Katz n’a pas cherché la nuance. « Si le Hamas ne libère pas les otages et ne se démilitarise pas — Gaza sera détruite et deviendra l’état des meurtriers et des violeurs du Hamas », a-t-il déclaré, demandant de frapper « avec toute la puissance nécessaire » pour protéger les soldats et ramener les captifs. Cette rhétorique d’écrasement s’inscrit dans la logique désormais assumée par Jérusalem : la sécurité nationale prime sur toute considération qui laisserait intactes les capacités militaires de l’organisation terroriste. (Israel Hayom)

Pourquoi ce choix stratégique ? — Trois éléments structurent la décision israélienne. D’abord, l’impératif moral et politique de ramener les otages, revendiqué avec force par leurs familles et par l’opinion publique. Ensuite, l’accumulation de preuves — selon les autorités — de l’utilisation systématique par le Hamas des civils comme boucliers et du détournement d’infrastructures humanitaires à des fins militaires. Enfin, la volonté stratégique d’empêcher la reconstitution d’une capacité d’agression à Gaza, susceptible de menacer durablement le territoire israélien. Katz et ses proches estiment qu’une opération à mi-mesure ne ferait que reporter le problème et entraînerait de nouvelles victimes. (Reuters)

La dimension humanitaire et la guerre de l’information — Jérusalem reconnaît le coût humain des opérations, mais met en garde contre la manipulation des faits. L’armée accuse le Hamas de diffuser de la désinformation — tracts falsifiés et images instrumentalisées — pour gêner les évacuations et entretenir la pression internationale. Parallèlement, les organisations internationales dénoncent les frappes sur des bâtiments abritant des civils et des structures de l’ONU ; Israël réplique que plusieurs de ces sites ont été utilisés par des éléments du Hamas, ce qui impose une réponse ciblée. Le bras de fer s’étend donc au champ médiatique et diplomatique, où chaque incident alimente une campagne d’interprétation. (KCRA)

Risques et objectifs politiques — L’option choisie par Katz comporte des risques : prolongation du conflit, coûts militaires, pressions diplomatiques et tensions humanitaires. Mais elle répond à une logique proportionnée aux menaces : neutraliser une organisation qui, selon les services israéliens, détenait la capacité d’opérer attaques et enlèvements à grande échelle. Pour les décideurs israéliens, ne pas frapper aujourd’hui reviendrait à laisser intacte la menace de demain. Katz le dit crûment : l’alternative est soit la démilitarisation complète du Hamas et la libération des otages, soit une escalade destinée à rompre définitivement la machine terroriste. (makorrishon.co.il)

Conséquences régionales et diplomatiques — Sur la scène internationale, la manœuvre israélienne suscite défi et division. Washington réaffirme son soutien politique tout en appelant à limiter les pertes civiles ; plusieurs capitales européennes appellent à des enquêtes et à plus de retenue. Sur le terrain, la défaite annoncée du Hamas modifierait l’équilibre régional — affaiblissement du bras armé pro-iranien et repositionnement des acteurs locaux — mais ouvrira la question cruciale de l’administration post-conflit et de la reconstruction. Katz mise sur un retrait durable du pouvoir terroriste, condition d’une paix durable pour Israël. (Reuters)

Conclusion — La déclaration d’Israël Katz synthétise la ligne politique qui désormais guide Jérusalem : pas de compromis avec une entité qui tient des civils en otage et menace la sécurité nationale. Le prix est lourd — humain et diplomatique — mais l’objectif est clair : briser la capacité du Hamas à nuire et ramener les otages, même si cela exige des mesures d’une sévérité inédite. Pour Katz et pour une large partie de la société israélienne, il en va de la survie de l’État et de la sécurité de ses citoyens. (makorrishon.co.il)

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