L’armée israélienne a annoncé avoir frappé avec précision un immeuble de grande hauteur dans la ville de Gaza, utilisé, selon ses renseignements, par des terroristes du Hamas pour des activités militaires. Le porte-parole de Tsahal a précisé que le bâtiment servait de centre d’observation pour suivre les mouvements des troupes israéliennes, préparer des embuscades et planifier des actions terroristes contre Israël. Cette frappe s’inscrit dans la continuité des opérations de l’armée depuis le début de la guerre d’octobre 2023, lorsque le Hamas a déclenché les massacres les plus sanglants de l’histoire d’Israël moderne.
Avant d’attaquer, Tsahal affirme avoir pris des mesures pour limiter les victimes civiles : avertissements à la population, surveillance aérienne et emploi de munitions de précision. Comme le rapporte Haaretz, ces précautions s’inscrivent dans une politique israélienne visant à réduire les accusations internationales de « frappes indiscriminées », bien que l’organisation terroriste place volontairement ses infrastructures au cœur des zones habitées.
Le Hamas, pour sa part, dénonce une attaque « criminelle » et accuse Israël de viser délibérément des civils. Pourtant, les preuves recueillies par l’armée et relayées par Israel Hayom montrent que le bâtiment servait bel et bien de tour de commandement militaire et de plateforme de surveillance. Des vidéos publiées par des sources proches de Tsahal montrent des terroristes utilisant les étages supérieurs pour repérer les blindés israéliens et coordonner des attaques à la roquette.
Le porte-parole militaire Daniel Hagari a insisté : « Chaque frappe est fondée sur des renseignements précis, l’objectif étant de protéger la vie des citoyens israéliens et de neutraliser les menaces immédiates. » Le gouvernement israélien souligne que ces opérations sont vitales, alors que plus de 120 000 habitants du sud du pays vivent sous la menace constante des tirs. Des diplomates occidentaux, interrogés par Reuters, admettent en privé que le Hamas fait un usage systématique des civils comme boucliers humains, une pratique qui rend tout combat en milieu urbain extrêmement complexe.
Au-delà du terrain, cette frappe illustre la lutte acharnée entre Israël et le Hamas pour le contrôle du récit international. Tandis que les chancelleries européennes appellent à la « retenue », les responsables israéliens rappellent que le droit international autorise la destruction d’objectifs militaires, même situés dans des zones civiles, dès lors que des mesures préventives sont mises en œuvre. Le Conseil de sécurité nationale israélien estime que « la neutralisation des infrastructures du Hamas à Gaza est une condition préalable à toute avancée vers un accord de cessez-le-feu durable ».
Sur le plan régional, la frappe s’inscrit dans un contexte de pressions croisées : le Qatar continue de soutenir financièrement la branche politique du Hamas, tandis que l’Iran alimente sa branche militaire en armes et en fonds. Comme le note Maariv, cette guerre est autant une bataille militaire qu’une guerre psychologique et médiatique, où Israël doit démontrer qu’il combat un ennemi terroriste et non une population civile. La frappe de la tour à Gaza est donc plus qu’un épisode tactique : elle symbolise la détermination israélienne à priver le Hamas de ses yeux et de ses nerfs, malgré les risques d’escalade internationale.
Sources : Haaretz (14.09.2025), Israel Hayom (14.09.2025), Reuters (14.09.2025), Maariv (14.09.2025), Infos-Israel.News, Alyaexpress-News
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