Israël montre les dents : de Jérusalem à Gaza, du Yémen à l’ONU, une ligne rouge claire

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En l’espace de quelques jours, Israël a multiplié les démonstrations de force. Almog Cohen réclame l’interdiction des “Frères d’Armes”, Tsahal annonce contrôler 40 % de Gaza, une frappe secoue Khan Younès, des drones houthis sont abattus, et Netanyahou avertit l’Europe comme l’Iran. Autant de signaux convergents : l’État juif trace ses lignes rouges et assume une stratégie de fermeté totale.

Israël est en guerre sur plusieurs fronts : à Gaza contre le Hamas, au nord sous la menace du Hezbollah, au sud face aux Houthis du Yémen, et sur le plan diplomatique contre l’offensive de plusieurs pays européens qui envisagent de reconnaître un État palestinien. Dans ce contexte, la série d’annonces et d’opérations de la première semaine de septembre dessine une cohérence : Israël choisit l’initiative, refuse la passivité et envoie un message d’unité.

Almog Cohen : tolérance zéro face aux menaces internes

Tout a commencé à Jérusalem, avec l’affaire d’un incendie criminel lié à un militant des « Frères d’Armes ». Le vice-ministre Almog Cohen a aussitôt exigé de classer ce mouvement comme organisation terroriste. « Quand la contestation flirte avec la violence, elle devient une menace pour l’État », a-t-il déclaré. Ce discours illustre la volonté israélienne de ne pas seulement combattre ses ennemis extérieurs, mais aussi de neutraliser les fractures internes exploitées par le Hamas et l’Iran.

Comme le rappelle Infos-Israel.News, « chaque division est une arme pour nos adversaires. Israël ne peut pas se permettre de laisser prospérer un mouvement qui met en danger la cohésion nationale. »

Tsahal dans Gaza : 40 % de la ville sous contrôle

Quelques heures plus tard, l’armée a confirmé son avancée au cœur de Gaza-ville : 40 % du territoire urbain est désormais contrôlé. Dans une guerre urbaine parmi les plus complexes jamais menées, c’est un jalon stratégique. Chaque quartier repris, chaque tunnel détruit, rapproche Israël de son objectif : réduire à néant la capacité militaire du Hamas.

Pour la population israélienne, traumatisée par le 7 octobre, cette annonce est un signal de détermination. « Nous croyons au plan de conquête totale », a insisté le chef d’état-major, ajoutant qu’en l’absence d’alternative crédible, « il y aura un gouvernement militaire à Gaza ».

Khan Younès secouée : le cœur du Hamas visé

L’immense explosion qui a frappé Khan Younès a marqué les esprits. Cette ville est considérée comme la « capitale militaire » du Hamas. La frappe, bien que non détaillée officiellement par Tsahal, visait probablement un complexe souterrain ou un dépôt d’armes. Les détonations secondaires confirment que des munitions y étaient stockées.

Ce coup est autant symbolique que militaire : il brise le mythe d’un bastion imprenable et démontre qu’Israël peut atteindre n’importe quelle cible, même au cœur du fief islamiste.

Les Houthis frappés au Yémen : une guerre régionale assumée

Au sud, Israël a abattu deux drones houthis, puis frappé directement au Yémen. Le porte-parole de Tsahal a évoqué le sort incertain du chef d’état-major houthi et de leur ministre de la Défense, laissant planer la possibilité qu’ils aient été éliminés.

Ce geste élargit la guerre au niveau régional. L’État hébreu montre qu’il ne se contente pas de défendre son ciel, mais qu’il est capable de projeter sa puissance à 2 000 kilomètres. Pour l’Iran, parrain des Houthis, c’est un message direct : aucun de ses relais n’est intouchable.

Netanyahou : avertissement à l’Europe et à l’Iran

Enfin, le Premier ministre a pris la parole via Abu Ali Express, média stratégique pour le public moyen-oriental. Deux messages principaux : si l’Europe reconnaît unilatéralement un État palestinien, Israël répondra par l’extension de sa souveraineté en Judée-Samarie ; et si l’Iran agit, Israël frappera.

Cette diplomatie offensive fixe les règles du jeu. L’État juif refuse de subir les décisions extérieures, qu’elles soient diplomatiques ou militaires. Il trace ses lignes rouges et avertit : il ne reculera pas.

Une cohérence stratégique

Pris séparément, ces événements pourraient sembler dispersés. Mais ensemble, ils dessinent une stratégie globale :

  • À l’intérieur, Israël refuse les divisions et criminalise les dérives violentes.
  • À Gaza, il avance pas à pas vers la conquête totale.
  • Au sud, il étend la guerre à ses ennemis régionaux.
  • Sur la scène diplomatique, il fixe ses propres conditions.

Comme le souligne RakBeIsrael.buzz, « Israël rappelle qu’il ne sera jamais un pion sur l’échiquier international, mais un acteur souverain qui choisit ses batailles et ses réponses. »

Conclusion : Israël dans l’ère de la fermeté

Cette séquence marque peut-être une nouvelle ère. Israël, longtemps accusé de réagir plus qu’il n’agit, choisit désormais la fermeté assumée. Chaque déclaration, chaque frappe, chaque opération est pensée comme un message : l’État juif ne pliera ni devant la pression diplomatique, ni devant les menaces terroristes.

Dans un Moyen-Orient en recomposition, Israël sait qu’il ne peut compter que sur lui-même. Et son message est clair : ni le Hamas, ni l’Iran, ni même l’Europe ne décideront de son avenir. Seule la force et la détermination garantiront sa survie.

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