Éric Naulleau alerte : « Les Juifs sont harcelés, traqués sur mer, dans les airs, sur terre et même sous terre »

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La formule d’Éric Naulleau a résonné comme un coup de tonnerre. Invité d’un plateau télévisé cette semaine, le journaliste et polémiste a livré une analyse sombre de la situation des Juifs dans le monde contemporain. « Les Juifs sont harcelés, les Juifs sont traqués sur mer, dans les airs, sur terre et même sous terre », a-t-il martelé, dénonçant la recrudescence d’un climat de haine multiforme, à la fois en Europe, au Moyen-Orient et sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration, reprise et largement commentée, s’inscrit dans un contexte de chiffres alarmants. Selon le ministère français de l’Intérieur, 646 actes antisémites ont été recensés au premier semestre 2025, un niveau historiquement élevé bien qu’en baisse par rapport à 2024. À l’échelle internationale, les attaques contre des synagogues, les agressions individuelles et les campagnes de diffamation en ligne continuent de se multiplier. Le rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne souligne d’ailleurs que l’antisémitisme est redevenu, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un facteur d’émigration des communautés juives vers Israël.

Pour Éric Naulleau, la spécificité de cette haine réside dans sa persistance et son adaptabilité. « Elle change de visage selon les époques, mais reste la même dans son essence », a-t-il expliqué. Hier cantonnée à l’extrême droite, elle s’est aujourd’hui diversifiée : propagande islamiste, discours d’extrême gauche assimilant Israël à un État criminel, et théories complotistes diffusées massivement sur Internet. Autant de courants qui convergent pour désigner les Juifs comme boucs émissaires universels.

En Israël, les autorités observent avec inquiétude l’évolution de la situation en France. Plusieurs responsables politiques rappellent que l’explosion d’actes antijuifs depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 ne peut être dissociée du contexte géopolitique. La guerre contre l’organisation islamiste, reconnue comme terroriste par l’Union européenne et les États-Unis (Hamas), a servi de catalyseur pour les extrémistes dans le monde entier. « Chaque attaque à Gaza est utilisée comme prétexte pour s’en prendre aux Juifs de Paris, Londres ou New York », souligne un analyste de Infos-Israel.News.

La phrase choc de Naulleau, évoquant une traque des Juifs « sur mer, dans les airs, sur terre et même sous terre », illustre cette impression de persécution universelle. Elle fait écho à la multiplication d’incidents divers : insultes et menaces dans les stades de football, attaques d’individus portant une kippa dans les rues, mais aussi cyberharcèlement visant des personnalités juives sur X (ex-Twitter). Plus récemment, l’attentat déjoué contre une synagogue de Berlin a rappelé que le danger reste omniprésent.

Le journaliste met également en garde contre l’indifférence croissante d’une partie de l’opinion publique. « L’antisémitisme ne choque plus autant qu’avant. Il est banalisé, relativisé, parfois même justifié sous couvert d’antisionisme », affirme-t-il. Une thèse confirmée par de nombreux chercheurs, qui notent que les critiques d’Israël se transforment de plus en plus souvent en attaques contre les Juifs en tant que tels.

Les réactions politiques à ces propos ont été contrastées. Certains responsables saluent le courage de Naulleau. D’autres estiment au contraire que son ton alarmiste contribue à un climat anxiogène. Mais la communauté juive, elle, se reconnaît largement dans son constat. Plusieurs responsables communautaires rappellent que l’exil est désormais une option sérieusement envisagée par des milliers de familles. Le site Alyaexpress-News rapporte une hausse significative des demandes d’informations sur l’aliyah depuis début 2024, phénomène qui reflète la perte de confiance dans la capacité de l’État français à protéger ses citoyens juifs.

Au-delà du constat, l’avertissement d’Éric Naulleau soulève une question plus large : jusqu’où l’Occident est-il prêt à tolérer la banalisation de la haine des Juifs ? Si la mémoire de la Shoah reste officiellement entretenue, l’action concrète contre les violences actuelles demeure insuffisante. La lutte contre l’antisémitisme est souvent reléguée derrière d’autres priorités politiques, comme la gestion de l’immigration ou la lutte contre d’autres formes de racisme. Or, rappelle Naulleau, « le sort des Juifs est toujours le baromètre de l’état moral des sociétés ».

En conclusion, la sortie d’Éric Naulleau n’est pas une formule de plus dans un débat médiatique saturé. Elle est le symptôme d’une alerte profonde : celle d’un écrivain et observateur qui constate que, quatre-vingts ans après la Shoah, les Juifs sont encore et toujours désignés comme cibles. Son cri d’alarme vient rappeler que l’antisémitisme, loin d’avoir disparu, s’adapte à notre époque et menace directement l’avenir des démocraties.

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