Dans une nouvelle déclaration dramatique, le Dr Muneer Al-Bursh, directeur du ministère de la Santé du Hamas à Gaza, a affirmé que lui et ses équipes « ne quitteront jamais les hôpitaux de la ville de Gaza, sauf pour rencontrer Allah ». Derrière cette rhétorique pathétique se cache une stratégie bien connue : utiliser les infrastructures médicales comme boucliers humains et transformer chaque lit d’hôpital en arme de propagande contre Israël.
Selon Al-Bursh, l’expérience passée aurait « prouvé » que quitter les hôpitaux signifiait la mort de nombreux patients, notamment à l’hôpital Shifa. Il accuse Israël de mener une politique d’« extermination silencieuse », évoquant les dialyses interrompues, les incubateurs pour nouveau-nés ou encore les patients cardiaques privés de soins. Mais ce discours ne fait que masquer une réalité bien plus dérangeante : le Hamas instrumentalise les malades et les médecins, les transformant en otages d’une guerre qu’il a lui-même déclenchée.
Car la communauté internationale n’est pas dupe. Les rapports d’organisations indépendantes ont maintes fois documenté l’usage cynique des hôpitaux par le Hamas comme centres de commandement, dépôts d’armes et tunnels de combat. L’hôpital Shifa, que le Dr Al-Bursh cite en exemple, n’a pas été seulement un lieu de soins : il a servi de QG militaire au Hamas, avec des salles entières transformées en bunkers souterrains. Lorsque Tsahal y est intervenu, il a exposé ces preuves au monde entier.
Le discours du Hamas prétend dénoncer un « nettoyage » alors qu’il s’agit en réalité d’une tactique visant à bloquer toute évacuation humanitaire. Refuser de quitter les hôpitaux, c’est condamner les malades à devenir des boucliers humains. Refuser de transférer les patients, c’est les maintenir sciemment dans une zone de guerre pour fabriquer des images de martyrs. Voilà le véritable crime de guerre, qui s’ajoute aux roquettes tirées depuis les cours d’école ou les mosquées.
Al-Bursh parle de « rester pour empêcher des massacres sans témoins ». En réalité, il cherche surtout à fabriquer ces témoins, ces caméras qui nourriront la machine médiatique du Hamas et ses relais dans certaines ONG occidentales. Le cynisme atteint son comble quand il invoque la « communauté internationale » qui, selon lui, aurait changé de position. Ce qu’il ne dit pas, c’est que la même communauté internationale exige aujourd’hui du Hamas qu’il libère ses otages, qu’il cesse de se cacher derrière les civils et qu’il accepte un désarmement.
Israël, pour sa part, a multiplié les efforts pour évacuer les malades, acheminer de l’aide humanitaire et établir des corridors sécurisés, efforts systématiquement sabotés par le Hamas. Comme l’a rappelé Infos-Israel.News, Tsahal n’a aucun intérêt à priver les civils de soins, bien au contraire : leur protection est un impératif stratégique autant que moral. Mais lorsque les terroristes refusent de quitter les hôpitaux, Israël se retrouve accusé de crimes dont le Hamas est l’instigateur.
La situation actuelle illustre parfaitement la logique du Hamas : mort, destruction et manipulation. Loin de protéger son peuple, le mouvement islamiste l’enferme dans un piège mortel pour en tirer un capital politique et médiatique. Les paroles d’Al-Bursh, présentées comme héroïques, ne sont en réalité que l’écho d’une stratégie de terreur : sacrifier les siens pour accuser Israël.
Le Moyen-Orient est habitué à ces spectacles morbides. Mais de plus en plus de voix s’élèvent, y compris dans le monde arabe, pour dénoncer ce cynisme. Le Hamas, héritier des Frères musulmans, ne défend pas les Palestiniens : il se sert d’eux comme monnaie d’échange. Et dans ce théâtre macabre, les hôpitaux deviennent les nouvelles tranchées, les patients des boucliers, et les médecins des porte-parole contraints.
Pour suivre les développements en temps réel et comprendre les enjeux sécuritaires d’Israël face à cette propagande, consultez Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak BeIsrael et Alyaexpress-News.
.