La diplomatie israélienne est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs, et cette fois c’est le ministre Shlomo Karhi qui a pris la parole avec des mots forts, sans concession, face aux reproches venus d’Australie, de Grande-Bretagne et de France.
« Le peuple d’Israël se distingue des nations du monde par sa capacité à rester compatissant, même lorsqu’il est contraint de combattre avec fermeté », a déclaré le ministre. Mais, a-t-il précisé, « la Torah nous ordonne de ne pas avoir de pitié pour un ennemi nazi qui a perdu toute humanité – car la véritable compassion est pour nos frères, nos enfants, nos soldats, nos otages et notre avenir sur la terre de nos ancêtres ».
Un message à l’international
Les propos de Karhi font suite à une série de critiques de la communauté internationale, reprochant à Israël une réponse jugée « disproportionnée » face au Hamas et à ses alliés. Mais pour le ministre, ces critiques ne sont qu’un exemple supplémentaire du « double standard moral » occidental : « Leur morale hypocrite cherche à récompenser le terrorisme et à donner un prix aux nazis répugnants », a-t-il lancé.
En prenant pour cible l’Australie, le Royaume-Uni et la France, Karhi a voulu mettre en évidence une attitude qu’Israël juge profondément injuste : ces pays se montrent intraitables face au terrorisme sur leur sol, mais se permettent de donner des leçons à Israël quand il s’agit de défendre sa survie.
Soutien appuyé à Netanyahou
Au-delà de la critique internationale, Karhi a tenu à réaffirmer son soutien au Premier ministre : « Nous renforçons ici Benjamin Netanyahou pour qu’il continue à se tenir avec détermination et puissance face à nos ennemis et à toutes les pressions, de l’intérieur comme de l’extérieur, jusqu’à la victoire finale, avec l’aide de Dieu. »
Ce soutien n’est pas anodin : il traduit une volonté politique de présenter un front uni derrière le gouvernement dans une période de guerre prolongée. Israël veut montrer au monde qu’aucune division interne ne viendra entraver sa détermination face au Hamas, au Hezbollah ou à l’Iran.
Un langage biblique assumé
Les termes choisis par Karhi – « ennemis nazis », « terre de nos ancêtres », « ne pas avoir pitié » – puisent directement dans le registre biblique et historique du peuple juif. Ils visent à rappeler que le combat d’Israël n’est pas seulement militaire, mais aussi moral et existentiel. Une manière de replacer le conflit dans une continuité millénaire : celle d’un peuple obligé de défendre son existence contre des ennemis cherchant à l’anéantir.
Réactions contrastées
À l’étranger, ces propos ne manqueront pas de susciter des critiques supplémentaires. Mais en Israël, ils rencontrent un large écho parmi une population lassée de ce qu’elle perçoit comme l’hypocrisie des capitales occidentales. Pour beaucoup, Karhi a simplement mis en mots ce qu’une majorité pense tout bas : la clémence envers les terroristes, c’est de la cruauté envers les innocents.
Une boussole morale
Cette déclaration illustre une ligne politique claire : Israël ne se laissera pas dicter sa conduite par des pays qui, eux-mêmes, ont souvent failli face à l’extrémisme. La « vraie compassion » est tournée vers les enfants d’Israël, les familles des otages, les soldats qui risquent leur vie chaque jour pour la survie de l’État juif.
Au moment où la guerre continue et où les pressions diplomatiques s’intensifient, Karhi rappelle une évidence : la priorité d’Israël n’est pas de plaire à Paris, Londres ou Canberra – mais d’assurer son avenir, coûte que coûte.
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