« Je n’osais plus sortir de chez moi » : l’autre blessure des soldats israéliens, celle que personne ne voit

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Un soldat israélien grièvement blessé par un tireur embusqué dans la bande de Gaza alerte aujourd’hui sur un sujet rarement abordé : l’impact psychologique et social des cicatrices visibles. Grâce à un programme gratuit de chirurgie esthétique réparatrice lancé par le centre médical Assaf HaRofeh et la société Alma, il tente de retrouver une vie normale.

Deux balles, dont l’une à un millimètre d’une artère vitale : c’est ce qu’a subi Netanel Arentroï, 21 ans, soldat de la brigade Nahal, lors d’une opération à Gaza. À peine entré sur le terrain avec sa compagnie, il est touché au visage et au cou. La blessure a failli lui coûter la vie. Si le traitement d’urgence et une convalescence de six mois ont permis de sauver ses fonctions vitales, la cicatrice sur sa joue gauche reste, elle, profondément ancrée dans son quotidien.

« Je me regardais dans le miroir et je ne me reconnaissais plus. Je ne voulais plus sortir. J’avais honte », confie Netanel, aujourd’hui suivi dans un programme de traitement esthétique post-traumatique unique en Israël.

Lancé par le centre médical Shamir-Assaf HaRofeh en partenariat avec la société israélienne Alma, ce projet offre aux soldats blessés des traitements au laser, des injections, et parfois des chirurgies plus complexes pour atténuer l’apparence des cicatrices. Les soins sont gratuits grâce à des autorisations de l’armée (formulaire 17), voire entièrement financés dans certains cas.

Une douleur qui ne se voit pas, mais qui blesse tout autant

Netanel explique que c’est l’aspect esthétique, et non la douleur physique, qui continue à le hanter. « Les gens ne parlent que de la douleur ou de la rééducation. Mais la façon dont tu apparais change tout : ton regard sur toi-même, ta confiance, tes relations. »

Lui-même a dû suivre une série de traitements : laser sur le visage, injections de botox pour détendre la zone blessée et bientôt un transfert de graisse pour combler le creux laissé par l’impact.

« Mon visage est devenu mon combat. Ce n’est pas de la coquetterie, c’est ma dignité. »

Un besoin massif, un soutien encore insuffisant

Le Pr Lior Heller, directeur du service de chirurgie plastique au centre Assaf HaRofeh, voit défiler quotidiennement des soldats marqués à vie. Il déplore que les cicatrices ne soient pas traitées avec la même priorité que les blessures fonctionnelles.

« Les services d’urgence sauvent la vie, bien sûr. Mais une fois la phase aiguë passée, la cicatrice devient souvent le problème principal pour ces jeunes. Il ne s’agit pas juste d’esthétique : il s’agit d’identité, de confiance en soi, de futur. »

Dans un cas, une soldate blessée s’est effondrée en demandant : « Comment vais-je pouvoir aller à la plage ? » Dans un autre, un soldat mutilé avant son mariage n’arrivait plus à se projeter. Grâce aux traitements, il a pu se marier sans honte.

Des traitements de pointe, une technologie israélienne

Le programme utilise des technologies laser de dernière génération développées en Israël. Un seul appareil peut traiter différents types de cicatrices, selon leur profondeur, leur couleur ou leur localisation : rougeurs, bosses, creux… Le traitement est personnalisé pour chaque blessé.

« Ce n’est pas de la cosmétique, insiste le Pr Heller. C’est un élément essentiel du parcours de guérison. »

Un appel aux blessés ignorés : « Venez, même avec une simple photo »

Beaucoup de soldats ignorent encore l’existence de ce programme. Certains ne savent même pas qu’ils ont droit à ces soins. Le Pr Heller appelle donc à diffuser l’information :

« Si un soldat ne peut pas venir, qu’il nous envoie une photo. Il y a toujours quelque chose à faire. Aujourd’hui, on peut soigner ce qu’on pensait irréversible. Ce n’est pas une bataille perdue. »

 

Catégories : Solidarité avec nos soldats de Tsahal, Israël, Alerte Info 24/24

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Un soldat blessé à Gaza alerte sur l’importance de traiter aussi les cicatrices visibles, symboles silencieux des traumatismes de guerre. Un programme innovant en Israël redonne espoir.


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« Une balle dans la joue. Une autre dans le cou. Et le silence qui entoure les cicatrices… » L’histoire bouleversante de Netanel, soldat blessé à Gaza, révèle un angle oublié du traumatisme de guerre. À lire absolument.
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