Hier, à la Knesset, Avi Maoz, député et chef du parti Noam, a affirmé que la cause première du massacre du 7 octobre 2023 réside dans la politique de désengagement menée par le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005. Selon lui, l’expulsion des habitants de Goush Katif et le retrait militaire israélien de la bande de Gaza ont constitué « une faute politique et sécuritaire monumentale » qui a préparé le terrain à la tragédie de Sim’hat Torah.
« Aujourd’hui, tout le monde voit le lien entre ce crime et la bêtise politique et sécuritaire qui l’a accompagné, et l’attaque terroriste atroce qui a frappé Israël le 7 octobre », a déclaré Maoz.
Il a dénoncé le discours de la gauche, qui qualifie l’actuel exécutif de « gouvernement du 7 octobre », estimant que cette appellation devrait plutôt s’appliquer à l’équipe ministérielle qui a voté et mis en œuvre le désengagement.
Maoz a même énuméré, un à un, les noms des membres de ce gouvernement :
Ariel Sharon, Shimon Peres, Ehud Olmert, Silvan Shalom, Meir Sheetrit, Gideon Ezra, Tzipi Livni, Tzachi Hanegbi, Matan Vilnaï, Ophir Pines, Binyamin Ben Eliezer, Haim Ramon, Shalom Simhon, Itzhak Herzog, Dalia Itzik, Avraham Hirchson, Danny Naveh, Limor Livnat et Israel Katz.
En conclusion, Maoz a pointé du doigt « les instituts et fondations progressistes » qu’il accuse d’avoir façonné l’opinion publique et influencé l’armée pour rendre possible le désengagement :
« Ces mécanismes existent encore aujourd’hui. Il est temps de commencer un changement en profondeur, pour ne pas être comme l’insensé qui répète ses erreurs. »
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