Par Infos Israel News – 24 juin 2025
Le rideau est tombé : l’Iran a ouvert le feu. Ce lundi soir, les Gardiens de la Révolution islamique ont revendiqué une attaque de missiles balistiques contre la base américaine d’Al-Udeid au Qatar et une seconde frappe sur la base d’Ain al-Assad en Irak. Selon Israël, au moins dix missiles ont été lancés, marquant le lancement officiel de l’opération iranienne intitulée “Annonce de la victoire”.
Mais au-delà de ce nom pompeux se cache une réalité explosive : le monde entre dans une nouvelle phase du conflit, où l’Iran ne se contente plus de menacer… il agit.
L’attaque que tout le monde redoutait
Depuis plusieurs jours, les services de renseignement israéliens et américains sonnaient l’alarme : l’Iran préparait une riposte directe aux frappes coordonnées menées sur ses infrastructures nucléaires, en particulier à Fordow, site stratégique profondément enfoui dans une montagne.
Ces frappes, opérées par des bombardiers B-2 américains et des missiles de croisière, ont été qualifiées par la Maison-Blanche de « coup fatal » au programme nucléaire iranien. Ce matin encore, la porte-parole de la Maison-Blanche, Caroline Levitt, affirmait avec confiance :
« Nous sommes convaincus que l’Iran ne dispose plus des capacités nécessaires pour produire une arme nucléaire. »
L’Iran, humilié, a donc choisi de répondre. Et pas de manière symbolique : il a directement ciblé les troupes américaines.
Al-Udeid et Ain al-Assad : deux cibles clés
La base d’Al-Udeid au Qatar est le cœur stratégique du dispositif militaire américain dans le Golfe. Elle abrite le commandement central des opérations (CENTCOM), des escadrilles de drones, des avions de chasse, et plusieurs milliers de militaires. En frappant ce site, l’Iran vise l’épicentre de la puissance américaine au Moyen-Orient.
Parallèlement, la base d’Ain al-Assad en Irak, théâtre de précédentes attaques de missiles en 2020, a elle aussi été visée par des drones kamikazes, selon une source militaire irakienne. Trois engins auraient été abattus par la défense aérienne, preuve d’un engagement multi-front iranien.
L’opération “Nouvelles de la victoire” : propagande ou escalade ?
Le nom choisi par Téhéran, “Nouvelles de la victoire”, a tout d’une opération de communication. Mais derrière cette rhétorique triomphaliste se cache un calcul stratégique risqué.
Car frapper une base américaine, ce n’est pas seulement répondre à une attaque : c’est déclencher une guerre avec la première puissance militaire mondiale.
Et si l’Iran espère gagner la sympathie du monde musulman ou d’alliés régionaux, il se trompe lourdement. À l’heure où les Émirats, Bahreïn ou l’Arabie saoudite resserrent leurs liens avec Israël et les États-Unis, le régime des ayatollahs apparaît de plus en plus comme un facteur de chaos, non de résistance.
Réaction immédiate : Washington sur le pied de guerre
Sans surprise, Donald Trump a convoqué dans l’heure son équipe de sécurité nationale pour une réunion d’urgence. Des sources proches du Pentagone indiquent que des bombardiers B-52 et des sous-marins d’attaque sont prêts à riposter.
Trump, déjà sous pression depuis les menaces russes et les tensions croissantes avec la Chine, pourrait utiliser cette agression comme levier pour montrer sa fermeté et restaurer l’image d’une Amérique dissuasive.
« Les attaques contre nos troupes seront traitées avec la plus grande sévérité », aurait déclaré un haut responsable du CENTCOM.
Israël : allié silencieux mais pleinement engagé
Alors qu’Israël n’est pour l’heure pas directement ciblé, les autorités militaires et politiques suivent les événements minute par minute. Le commandement sud de Tsahal est en alerte, les réserves sont partiellement mobilisées, et les systèmes de défense comme le Dôme de Fer et Arrow 3 sont en posture active.
Israël comprend que ce qui se joue au Qatar et en Irak le concerne directement : car si l’Iran prend goût à l’agression directe, la prochaine cible pourrait être Haïfa, Dimona ou Tel Aviv.
L’Europe ? Toujours en train de rédiger un communiqué
Alors que les missiles pleuvent, les chancelleries européennes en sont encore à rédiger des communiqués “appelant à la retenue des deux côtés”. Pas un mot sur la gravité de l’attaque iranienne. Pas une condamnation claire. Juste des inquiétudes molles et des appels au dialogue.
Ironie du sort : la seule condamnation officielle récente de Paris concernait… la frappe israélienne sur la prison d’Evin. Pendant ce temps, l’Iran tire sur les bases américaines. Cherchez l’erreur.
Et maintenant ?
Tout dépend de la réponse américaine. Trois scénarios se dessinent :
- Riposte militaire immédiate contre des cibles iraniennes (raffineries, bases de missiles, commandements)
- Attaque cybernétique de grande ampleur pour paralyser l’Iran
- Stratégie de “pression maximale” combinant frappes ciblées et sanctions étouffantes
Mais quoi qu’il arrive, une chose est sûre : le régime iranien a franchi une ligne rouge.
Conclusion : le masque est tombé
L’attaque de ce soir prouve ce que Jérusalem affirme depuis des années : l’Iran ne comprend que la force.
Toutes les tentatives diplomatiques, les accords nucléaires, les gestes de bonne volonté ont été perçus par Téhéran comme des signes de faiblesse.
Ce n’est pas Israël qui a allumé la mèche. Ce n’est pas non plus l’Amérique.
C’est un régime fanatique qui, au nom d’un messianisme destructeur, joue avec l’équilibre du monde.
L’heure n’est plus aux illusions. Elle est à la clarté.
Infos Israel News
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