Dans la matinée, rapportant le départ de la délégation israélienne au Caire, les médias israéliens ont rapporté que la délégation, aux côtés des chefs du Mossad et du Shin Bet, comprenait, comme auparavant, le coordinateur en chef de l’armée israélienne pour les affaires d’otages, le général à la retraite Nitzan Alon . Dès les premiers jours de la guerre, il a réalisé tout le travail visant à clarifier le sort des disparus, à recueillir des informations de renseignement, à répondre à toutes les questions des familles et à participer à toutes les négociations pour la libération des personnes enlevées.
Le général Alon faisait partie de la délégation lors des négociations de janvier à Paris ; aujourd’hui, son nom a été cité comme une évidence. Cependant, dans la soirée, on a appris que cette fois, le coordinateur des FDI pour les personnes enlevées et disparues ne faisait pas partie de la délégation.
En janvier, le Premier ministre a transféré sous son administration le Bureau des personnes kidnappées et disparues, qui travaillait au sein du commandement du front intérieur depuis les premiers jours de la guerre, et a nommé à sa tête le colonel à la retraite Yaron Cohen. Mais ce n’est pas cette personne qui a été envoyée au Caire pour négocier la libération des personnes enlevées, mais le conseiller politique du Premier ministre, Ofir Falk, rapporte la chaîne de télévision publique Kan.
Ces dernières semaines, les médias ont accusé le gouvernement d’ inculquer dans la conscience publique l’idée que le sauvetage des otages n’est pas aussi important que la « victoire complète » sur le Hamas et que la Quatorzième chaîne a ouvertement appelé à sacrifier la vie des personnes enlevées au nom de la victoire.
